- coopérant
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• 1967; de coopérer1 ♦ (calque de l'angl. cooperative) Qui agit conjointement avec qqn, qui participe. ⇒ coopératif. « les élèves qui devront être coopérants et non résignés » (J. Capelle).2 ♦ N. Écon. Spécialiste (technicien, enseignant) et en particulier soldat du contingent, chargé par un pays industrialisé, au titre de la coopération, d'aider au développement économique et culturel d'un autre pays. ⇒ V. S. N.coopérant, anten. Personne chargée par son gouvernement d'une mission d'assistance technique ou culturelle dans certains pays étrangers en voie de développement.— Spécial. Appelé qui remplit ses obligations militaires en accomplissant un service civil à l'étranger (notam. dans les pays en voie de développement).⇒COOPÉRANT, ANTE, part. prés., adj. et subst. masc.I.— Part. prés. de coopérer.II.— Emploi adj. [En parlant d'une chose abstr. ou d'une pers.] Qui agit, qui opère conjointement avec une autre chose ou une autre personne, qui participe :• 1. On a déjà noté, à propos de ce difficile problème de l'orientation, l'importance capitale de l'adhésion des parents. Il faut aussi avoir l'adhésion et la compréhension des principaux intéressés : les élèves, qui devront être coopérants et non résignés.J. CAPELLE, L'École de demain reste à faire, 1966, p. 78.— Spéc., THÉOL. Grâce coopérante. Grâce qui se joint à l'effort personnel. Leur séparation [des anges] en bons et mauvais s'est faite par la « Conversio » des justes et « l'Aversio » des injustes. Ceux-ci n'ont pas eu de grâce coopérante (Théol. cath. t. 4, 1 1920, p. 389).III.— Emploi subst. masc. Personne (ou groupe de personnes) qui travaille(nt) avec d'autres, qui participe(nt) à une œuvre commune :• 2. L'Allemagne fut le premier partenaire de la France dans cette voie [une politique de coopération à l'échelle de l'Europe], il y a déjà près de sept ans. Certes, les parts réciproques des deux coopérants ne pouvaient être comparables...L'Indust. aéron. fr., 1962, p. 20.— Spéc. Technicien ou enseignant français, en particulier soldat du contingent, mis à la disposition de certains pays d'outre-mer au titre de la coopération. L'arrivée récente (au Maroc) d'un millier d'enseignants (français) dont un bon nombre de coopérants (M. 6.10.70 ds GILB. 1971).♦ [En constr. d'appos. avec valeur d'adj.] On parle échanges culturels. La France enverrait (en Syrie) des « instituteurs coopérants » (PM 23.12.67, ds GILB. 1971).Prononc. :[
], fém. [-
]. Pour coo- cf. coobligé. Fréq. abs. littér. :9.
coopérant, ante [kɔ(ɔ)peʀɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.ÉTYM. 1962; du p. prés. de coopérer.❖1 Adj. Rare. Qui agit conjointement avec qqn.1 On a déjà noté, à propos de ce difficile problème de l'orientation, l'importance capitale de l'adhésion des parents. Il faut aussi avoir l'adhésion et la compréhension des principaux intéressés : les élèves, qui devront être coopérants et non résignés.J. Capelle, L'école de demain reste à faire, 1966, p. 78, in T. L. F.REM. Dans cet emploi, le mot est un calque de l'angl. cooperative.2 N. Personne, ou groupe de personnes qui travaillent conjointement avec d'autres.♦ Écon. Spécialiste (technicien, enseignant…), et, en particulier, soldat du contingent, chargé par un pays industrialisé, au titre de la coopération, d'aider un autre pays à scolariser et alphabétiser sa population, moderniser son agriculture, développer son industrie, etc. (mot très courant en franç. d'Afrique; → aussi V. S. N.). || Un coopérant, une coopérante. || Les coopérants.♦ En appos. || Technicien, instituteur coopérant.2 C'est la demande d'armes aux uns pour se protéger des autres (…) c'est l'arrivée des techniciens coopérants, c'est la construction d'une usine (…) c'est la nouvelle colonisation.Michèle Perrein, Entre chienne et louve, p. 158-159.
Encyclopédie Universelle. 2012.